Elle est généreuse et elle garde les parfums précieux de mon enfance… Si facile à faire. Si particulière. Si pleine de symbolique. La Harira croise toutes sortes de recettes, d’habitudes familiales, de préférences. Si traditionnellement elle marque la rupture du jeûne pendant le mois de ramadan, elle se cuisine pendant l’hiver sans réserve… Il peut suffire de « jeter » les ingrédients dans sa cocotte, tous ensemble et les recouvrir d’eau. Epices, viande, légumes, lentilles, herbes fraiches se côtoient ainsi tous en même temps et c’est à la fin de la cuisson que l’on peut ajouter des vermicelles et de la coriandre fraiche. Pour ma part, je préfère prendre le temps, comme pour toute chose et je prépare toujours une grosse quantité de soupe, avec des dosages « à la louche ». Question de parfum, de feeling, de ressenti. Je vais toutefois tâcher de donner ici quelques proportions. D’autre part, ayant proscris l’agneau et le mouton de mon alimentation depuis presque vingt ans, je prépare souvent ma harira avec du bœuf mais j’ai une préférence pour le poulet. On peut également envisager d’en faire une soupe végétarienne qui, certes, ne sera plus une « harira » mais en gardera les saveurs en ajoutant des dés de […]
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